Publié le avril 25, 2019

Participation de GAGGA au premier Congrès des Femmes et des Rivières

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Manana Kochladze (CEE Bankwatch), Liliana Avila (AIDA) et Mela Chiponda (WoMin Alliance), faisaient partie du panneau d’ouverture.

Du 7 au 9 mars, la Global Alliance for Green and Gender Action (GAGGA) a participé au premier Congrès des Femmes et des Rivières organisé par International Rivers en collaboration avec la Nepal Water Conservation Foundation (organisateur local) avec l’appui de Oxfam, Global Greengrants Fund, GAGGA, American Jewish World Service, MacArthur Foundation, et le Gouvernement de la Suède, entre autres.

International Rivers a pris la courageuse initiative d’organiser pour la première fois ce congrès consacré uniquement aux femmes et aux rivières. Une centaine de femmes (et plusieurs hommes) représentant plus de 30 pays s’y sont retrouvées, principalement des activistes et des représentantes d’ONG, ainsi que des universitaires et quelques bailleurs et décideurs politiques. Le congrès a entrepris de reconnaître le rôle essentiel recouvert par les femmes dans la défense et la protection des ressources en eau douce, et de lancer des initiatives d’action collective visant à éradiquer les profondes inégalités auxquelles les femmes se voient confrontées dans la défense des rivières et des écosystèmes. Cette activité a eu lieu dans un superbe endroit paisible avec vue sur l’Himalaya.

GAGGA a été fortement représentée au congrès par une vingtaine de participants de différents pays (El Salvador, Colombie, Bolivie, Mozambique, Kenya, Nigeria, RDC, Zimbabwe, Indonésie, Inde, Népal), qui ont fait part de leurs vastes connaissances et expériences dans cet espace. Les participantes ont eu la possibilité d’analyser les causes profondes des inégalités en matière d’accès et de contrôle des ressources en eau par les femmes, ainsi que de partager des leçons et des idées sur l’origine et le maintien des mouvements et les appuis nécessaires aux mouvements de base. Les interactions et conversations animées et chargées d’inspiration, les échanges de tactiques, ont fait en sorte que toutes les femmes présentes ont reconnu que, malgré leurs origines et parcours différents, elles sont confrontées aux mêmes problèmes et mènent les mêmes combats : barrages, mines, plantations mono-culture, « forteresses de la conservation », destruction et dégradation des écosystèmes d’eau douce, exclusion systématique des femmes des processus de prise de décisions sur l’utilisation et la gouvernance des ressources en eau. Les partenaires de la GAGGA ont été très heureuses de pouvoir échanger entre elles et un réseau plus large dans le cadre du congrès, et se sont engagées à poursuivre le partage des informations concernant leurs activités et leurs difficultés pour renforcer la solidarité et les systèmes de soutien.

Les partenaires de GAGGA dans le Congrès des Femmes et des Rivières.

Si cela vous intéresse, venez-vous joindre à ce groupe ou obtenez plus d’information sur le Congrès « des femmes et des rivières » au Népal, contactez Maite Smet (maite@fcmujeres.org) ou Annelieke Douma (a.douma@bothends.org).

• Pour plus d’informations sur le congrès, cliquer ici.

• Pour lire la déclaration conjointe des participantes au congrès, cliquer ici.

• Pour en savoir plus sur le travail de la GAGGA relatif à l’eau, visitez notre Page Internet ou restez à l’écoute du prochain bulletin, qui sera axé sur les droits des femmes à l’eau.