La GAGGA s’est toujours engagée à soutenir le travail des communautés les plus invisibles et historiquement exclues. Récemment, le comité de programme de la GAGGA a réfléchi à la manière dont cet engagement se manifeste dans nos communications et dans les mots que nous choisissons pour décrire les groupes que nous soutenons.
La vérité est que le langage est important ; les mots que nous choisissons d’utiliser peuvent souvent laisser des gens de côté. Au cours des cinq premières années de la GAGGA, nous avons appelé les communautés que nous soutenons « femmes et filles » et parfois « femmes et filles dans toute leur diversité ». Une grande question a été soulevée : rendons-nous les groupes avec lesquels nous travaillons, et en particulier les identités de genre non-binaires, invisibles en utilisant ce terme générique ?
C’est pourquoi nous avons décidé d’adapter notre langage pour reconnaître et respecter la diversité des identités de genre qui ne sont pas confinées par la binarité de genre. Nous nommerons explicitement les filles, les femmes et les personnes trans, intersexes et non-binaires dans nos communications, ainsi que les communautés rurales, autochtones, noires et afro-descendantes et les jeunes en général – que ce soit dans nos rapports ou lors de nos événements. En nommant les identités de nos partenaires et en les rendant visibles, nous espérons qu’iels se sentent inclus.es et représenté.e.s dans le travail et la vision collective de la GAGGA. Nous reconnaissons également que cette décision permet de sensibiliser davantage les donateurs à l’étendue des communautés militantes qui ont besoin de soutien.
Avez-vous des conseils ou des leçons à partager sur la façon dont nous pouvons rendre notre langue encore plus inclusive ? Ils sont les bienvenus ! Comme il s’agit d’un processus d’apprentissage pour nous tou.te.s, nous vous invitons à nous faire part de vos réflexions ou de vos expériences similaires, afin de continuer à améliorer le travail des groupes de toutes les identités de genre.